14 fevrier 2014

Réunion avec nos partenaires : la mairie, l'école et le centre de loisirs.

Vendredi 14 février 2014 à 17 heures, salle du Conseil de la Mairie.

Etaient présents :
- Parents d’élèves : Amandine Alleaume (déléguée), Julien Kauffer (délégué), Sabine Ibanez (parent), Marie-Aude Parent (parent), Cyril Vignolo (délégué).
- Municipalité : Michaël Latz (maire), Brigitte Elly (secrétaire de mairie), Jean-Claude Sadion (adjoint aux affaires sociales et au tourisme), Patrick Mareschi (adjoint à la jeunesse, la culture, la communication et au sport).
- Ecole de Correns : Nicole Rullan (directrice), Jean Marotta (enseignant).
- Centre de loisirs : Elsa Duchamp (directrice).

La réunion a été organisée à la demande du groupe de parents "Pour une réforme positive à Correns" qui voulait rencontrer les différentes institutions pour commencer à travailler ensemble sur le nouveau temps périscolaire.

Michaël Latz ouvre la réunion : « On a organisé cette réunion à votre demande. Nous, on a travaillé de notre côté, les adjoints et Elsa. On va vous écouter. Elsa est la directrice de tout ce qui tourne autour de l’école, le périscolaire, l’extra-scolaire ».

Sabine exprime son souhait d’être concise et efficace pour présenter tout le travail effectué par les parents d’élèves. Un document Powerpoint projeté au mur permet de dérouler ce travail de façon structurée, et de le commenter si besoin (c’est Cyril qui est aux commandes du projecteur).

Dans un premier temps, Sabine présente l’objectif global du groupe.
Avec le sommaire, elle explique la démarche du groupe. « Au départ, explique-t-elle, il y avait de l’agitation et de la colère qui s'exprimaient devant le portillon de l’école. Mais on a décidé de travailler ensemble. Tout ce chemin nous a permis de mûrir et aujourd’hui de vouloir avancer main dans la main avec les autres acteurs concernés par la réforme des rythmes scolaires ».

► Les 3 axes de la réforme

Sabine : « C’est la façon dont nous parents d’élèves on voit les choses. Et c’est aussi extrait du document officiel de 75 pages sur le PEdT (Projet éducatif territorial). »

Amandine : «  Au départ, c’est un peu parti dans tous les sens et donc on s’y est collé, on s’est dit que ce serait bien qu’il y en ait quelques uns au moins qui lisent ce texte de 75 pages, c’est la moindre des choses. Le texte dit la nécessité de rassembler tous les acteurs du territoire autour de l’enfance et parle de la possibilité de récolter des fonds (CAF et ?). S’il n’y a pas de PEdT, il n’y a pas de fonds.
 »

Selon Elsa, le projet doit être soumis à la Jeunesse & Sports et à l’Académie au plus tard en avril.

Cyril dit que 75% des communes ont déjà déposé le PEdT. Elsa, qui revient juste d’une réunion à la Communauté de Communes avec les coordinateurs du projet et les élus, dit que les autres ne sont pas plus avancés que nous.
Selon Michaël : « On est dans le bon temps. »

Sabine continue : « On est là pour s’accorder. ». Selon elle, le PEdT sera peut-être un peu chaotique la première année, mais d’année en année, ça se complètera. Ce ne sont que les prémisses de comment on peut s’organiser.

► L’enquête terrain

Marie-Aude présente l’enquête terrain. Des questionnaires ont été distribués aux parents d’élèves et futurs parents d’enfants rentrant en petite section. On estime que 80 élèves seront inscrits à Correns à la rentrée prochaine. 46 questionnaires ont été traités, ce qui représente plus de 50% de retours.
Les objectifs de cette enquête terrain étaient de donner la parole aux familles, de cerner leurs attentes, de permettre aux personnes désireuses d’intervenir de se faire connaître et enfin, après traitement des données, de produire un document de travail sur lequel on peut s’appuyer pour continuer.

1er enseignement de cette enquête : « Selon les résultats, tout porte à croire que la grande majorité des enfants sera au périscolaire. A peu près 2/3 des parents ont répondu Oui. » Marie-Aude dit que cela ne les avait pas étonnés parce que l’horaire de 15h45 est peu compatible avec une vie professionnelle ou une recherche d’emploi.

2e enseignement : la question du tarif est primordiale et influencera beaucoup la décision des parents. Selon l’enquête, plus de 67% des parents disent que le tarif influencera leur décision, 17% ne savent pas et 15% disent que le tarif ne les influencera pas.
Ainsi, on peut supposer que, pour 84% des parents, le tarif rentrera en ligne de compte pour s’inscrire.
La question qui se pose est donc de savoir comment s’organiseront les familles pour qui le tarif sera trop important et qui ne pourront pas inscrire leurs enfants. N’auront-ils d’autre choix que de laisser leur enfant rentrer et se débrouiller seuls ? Ou pourront-ils jongler entre les amis, les grands-parents… ? Nous ne le savons pas. Marie conclut en disant que le tarif ne doit en aucun cas être discriminant pour les enfants.

Afin de creuser un peu plus cette question des possibilités de financement des parents, on a demandé aux parents combien ils dépensent en activités extra-scolaires pour leurs enfants, et si leurs enfants n’ont pas d’activité, pourquoi. D’après l’enquête, 2 enfants sur Correns n’ont pas d’activité extra-scolaire pour des raisons financières. 40% des parents dépensent entre 100€ et 150€ par an, ce qui fait à peu près entre 13
 et 18 € par mois.

3e enseignement : Les parents sont demandeurs d’activités pour leurs enfants. ¾ des élèves pratiquent une activité extra-scolaire. Marie-Aude conclut que pour les parents, ces activités participent à l’épanouissement de leur enfant. (1/2 des parents ont coché 3 activités, 1/5e des parents ont coché 4 activités). Les activités de la catégorie Art & Culture sont les plus plébiscitées  (les plus cochées), et pourtant, seuls 3 enfants à Correns pratiquent ce type d’activités en extra-scolaire. Marie-Aude se demande pourquoi un il y a un tel décalage ?

87% des enfants qui ont une activité extra-scolaire font du sport. Selon Marie-Aude, cela s’explique par la présence de l’association sportive, qui a, du point de vue de la proximité et des prix abordés, bien compris l’attente des parents. Son succès l’atteste car les parents répondent présents. Il faut noter également que la mairie s’implique financièrement dans cette offre.
Enfin, pour ceux qui ne pratiquent pas d’activité extra-scolaire, la question du prix est évoquée.
Correns est un village assez isolé et de taille modeste, et l’offre d’activités diversifiées, à un prix non discriminatoire, est un réel besoin pour les familles. Elle peut également inciter de jeunes actifs de s’installer à Correns.
Une offre diversifiée permettrait également de réduire les inégalités d’une part entre enfants corrençois, et d’autre part, entre Correns et d’autres villages plus riches en activités.
Sabine conclut en disant que ce projet est complexe et qu’il nécessite toutes ces données pour pouvoir avancer. L’objectif pourra être atteint car il y a un beau potentiel à Correns.

► Les équipes

Sabine présente les différentes équipes de travail et le travail qu’elles sont en train de mener. « C’est loin d’être simple et facile, c’est quelque chose qui sera toujours en cours, ça se défriche toujours. »

L’équipe pédagogique
a pour mission d’intégrer tous les acteurs du territoire, qui sont pluriels.
Cyril explique que les parents d’élèves sont bénévoles, et que parmi eux, 7 personnes se sont proposées pour faire des activités. « On a donc pensé inclure au maximum les intervenants pour avoir une multiplicité d’activités ». Il y a notamment Jean avec le Chantier, Julien et les canoës, l’association culturelle,…  On peut proposer par exemple un intervenant en sculpture, il y a des choses qu’on peut reproduire avec de la pâte à modeler. On peut ainsi éveiller les enfants à diverses choses. Le bénévoles permettent de réduire les coûts.

L’idée est de contacter ces acteurs, mais aussi de réfléchir en termes de Communauté de Communes. 
« Bien sûr, ce n’est pas en septembre que tout va se mettre en place, ça ne se fait pas en quelques semaines. »

Sabine : « On a toujours eu un bon accueil et un retour positif. » Pour ce qui est du bénévolat, elle en a discuté avec Elsa sur la prise de risque que ça comporte car le bénévole doit être présent et régulier. Il faut que l’intervention soit structurée et sérieuse.

« 
On a eu de bons retours mais maintenant, il faut faire des propositions et s’organiser.
 »

L’équipe communication
. Sabine explique qu’ils étaient à la sortie de l’école au moment des premières colères, où tout le monde en parlait. « On s’est dit : là, il y a un manque de communication et d’identification de ce qu’est un PEdT. » Les parents n’ont pas le temps de lire le texte de 75 pages, et donc le site Internet de la réforme a pour vocation de rendre visible le projet.
Selon Cyril, c’est en discutant avec les parents et les enseignants qu’ils se sont aperçus qu’il y avait un manque de communication à tous les niveaux. Par exemple sur le côté obligatoire, car on entendait des personnes dire « Nous, on n’a qu’à pas le faire. » Donc, le rôle du site, c’est d’informer.
Sabine dit qu’ils n’ont pas le temps de tout faire, et qu’ils font ce qu’ils peuvent. Pour le moment, il y a trois quatre visiteurs par jour sur le site, et ce n’est pas suffisant.

Ensuite Sabine présente l’équipe logistique et renfort, qui apporte un soutien ponctuel, et les équipes à constituer.

Amandine : « Au départ, on avait pensé faire une équipe budget, mais personne ne s’y est collé. Et puis ce n’est pas notre rôle de rédiger le PEdT. »

Sabine : « Nous, on est une force de travail et de proposition. On se sent concerné, ce sont nos enfants et notre commune. Les leviers sont pluriels, c’est tout un ensemble comme Marie-Aude les a cités. » Sabine explique leur requête de la création d’un comité de pilotage.

► Le conseiller pédagogique

Selon Sabine, c’est un partenaire qui peut apporter une méthodologie, car c’est difficile pour eux. Il pourrait se déplacer et être présent pour suivre un protocole. Ce n’est pas trop tard pour faire appel à lui.

Selon Nicole, ce n’est pas trop tard, mais elle a vu un inspecteur récemment qui lui disait que le conseiller vient une fois le projet bien ficelé. Il vient voir si c’est conforme au texte, en aucun cas il n’aura la disponibilité de venir devant une feuille blanche. Il ne vient pas plusieurs fois non plus.
Il peut aider à la constitution des dossiers, mais ils ne sont pas en nombre nécessaire. C’est donc un avis qui viendra après.

Amandine dit que Delphine Colombet de la FOL propose des prestations de service pour accompagner les projets de son savoir-faire et son réseau, mais ça coûte 4000 euros.

Selon Nicole, le projet sera peut-être moins bien ficelé et moins parfait, mais au moins il nous correspondra.

Amandine est d’accord que s’il y a 4000 € à mettre, c’est dans des projets.

Selon Elsa, il faut que le projet soit en cohérence avec le territoire.

Michaël dit que la commune a un apport pédagogique déjà important grâce aux compétences d’Elsa et que 4000€ se n'est pas rien. Il ne se dit pas spécialiste de la question, mais il constate le succès du centre aéré.

Ce qui l’intéresse, c’est le travail d’enquête qu’il a lu en détail. Il pose la question de l’anonymat, si c’était voulu et pourquoi. C’est selon lui intéressant dans ce type d’enquête de savoir qui répond et qui ne répond pas.

Selon Marie-Aude, les gens répondent plus facilement sur les questions financières sous couvert d'anonymat, et puis l’idée était de dégager un état d’esprit. L’enquête s’est aussi faite dans la précipitation car ils n’avaient que 5 jours pour la réaliser. C’était leur choix de faire des questionnaires anonymes.

Amandine dit que ça ne leur est même pas venu à l’idée de faire du nominatif.

Michaël pense que le jour où on saura où on en est, et face à un menu très alléchant d’activités pour les enfants, on peut refaire un questionnaire nominatif où on s’engage à garder la confidentialité.

Michaël dit que cette enquête va permettre de créer un comité de pilotage avec Elsa et les parents d’élèves. On a un mois pour travailler le projet pédagogique. Il faut trouver une dynamique ensemble et élaborer plusieurs hypothèses de projet. Il dit que ce n’est pas la peine de faire un dessin sur les finances de la mairie et qu’il faut d’abord partir sur le projet et faire des hypothèses. Il a toujours travaillé avec l’équipe municipale et Elsa qui propose un projet et son coût. Après, le mairie suit ou pas, mais c’est rare qu’elle ait refusé des choses aux enfants.

Elsa est la technicienne et il faudra lui dégager du temps pour travailler sur ce projet. Il faut aussi qu’elle ait des interlocuteurs chez les parents d’élèves, à l’école (Jean, Nicole) et à la municipalité.

Michaël félicite le travail des parents d’élève en disant que c’est une approche intéressante qui pose bien le problème sans fermer aucune porte. Cela donne un éclairage très intéressant.

Sabine dit que ce travail avait pour but aussi d’être clair avec la municipalité et d’expliquer pourquoi ils voulaient travailler ensemble.

► Le travail collaboratif

Sabine explique que le territoire est riche et que ce serait bien de prendre cette réforme pour exploiter les richesses locales. Autre point important est l’accessibilité pour tous à ce projet, ce qui est d’ailleurs écrit dans les textes.
Elle cite les valeurs qui les rassemblent autour de ce projet et insiste qu’ils ont envie de travailler avec la mairie et l’école.

► Exemples d'animations

Tout d’abord, une animation est une initiation, ce n’est pas un cours intensif. Il y a par exemple le yoga, le massage, etc. Les activités citées sur la fiche projetée au mur sont des compétences qu’il y a sur le territoire.
Selon Elsa, l’activité massage n’est pas possible parce qu’on n’a pas le droit de toucher les enfants.
Selon Cyril, ce temps est un temps de détente et non pas pour continuer l’école. Cela doit être ludique et favoriser l’éveil, mais en aucun de prolonger le temps scolaire. Par contre, il peut être en phase avec l’activité scolaire. Par exemple, une activité sculpture peut être dans la continuité avec l’enseignement de la préhistoire en proposant de faire des figures sur ce thème.

Cela semble également intéressant au niveau pédagogique de faire des projets sur un échelon de temps, comme par exemple le théâtre. C’est intéressant de construire en plusieurs phases et de suivre les capacités motrices des enfants qui changent. Bien sûr, pour ça, il faut que tous les enfants y aient accès.

Pour Nicole, le lien avec l’école est facile, comme par exemple l’activité cirque qu’ils ont proposée cette année, où ils ont travaillé sur les costumes.

Elsa explique que l’enfant est « élève » jusqu’à 15h45 et après est « enfant » qui participe (ou pas) à une activité et qu’on ne peut contraindre. S’il n’a pas envie de dessiner mais de regarder son copain qui dessine, on le laisse faire.

Michaël pose la question du temps : Est-ce que en ¾ d’heure les enfants peuvent faire quelque chose ?

Selon Nicole, cela dépend de l’âge des enfants, mais par exemple en maternelle, le temps d’attention est de 10 minutes.
Pour Jean, ¾ d’heure, c’est déjà long, et l’apprentissage se fait de toutes façons en étapes.

Cyril rajoute que sur ce temps-là, on peut se permettre de dire que les enfants goûtent à 16h30 et non au centre, ce qui prendrait du temps sur l’activité.

Michaël conclut que ¾ d’heure est un temps qui n’est pas idiot.

Elsa explique que tout doit être bien cadré : on s’est inscrit, les groupes sont faits, les animateurs récupèrent les enfants à la sortie de l’école, traversent et démarrent l’activité dès qu’ils arrivent. Il faut que tout soit prêt et on a une ½ heure d’activité complète. Les adultes auront ¼ d’heure de préparation avant et au moins autant de rangement après.
Voilà pourquoi il faut s’assurer de l’engagement pour les personnes bénévoles et bien cadrer le cycle d’intervention. Si, par exemple, on dit qu’il y a 10 séances de sculpture, il faut que la personne s’engage.
Les bénévoles et les intervenant sont là en plus, mais la structure est portée par le centre de loisirs. Ainsi, si un intervenant ne vient pas, il y aura les animateurs pour prendre le relais.

Selon Cyril, il ne faut pas commencer sur des plannings très précis. L’idée est de faire découvrir des activités et donc de travailler sur des périodes déterminées. S’il y a un coût, il y a un paiement par période. De toutes façons, l’idée n’est pas de faire de l’intensif ou de faire des enfants des génies en maths ou d’être fluide en anglais.

Selon Amandine, il n’est pas nécessaire qu’il y ait des activités pour tous les enfants tous les soirs. Ce qui est proposé par exemple à Rougiers, c’est presque trop. Il faut aussi laisser les enfants un peu libres et ne pas les surcharger tous les jours.

Michaël parle des contraintes administratives en disant que c’est compliqué de faire venir des gens pour ¾ d’heure par jour. Il y a le coût, le déplacement…

► Comment on va fonctionner maintenant ?

Elsa propose de voir toutes les parties en présence (parents, école, mairie)  pour travailler dessus. Elle souhaite déposer le projet en avril après les élections pour que ce soit plus carré. Suivant les résultats, il faudra valider le projet avec la nouvelle équipe.

Selon Jean-Claude, ils ont des propositions moins importantes à Cabas, ils ont moins travaillé.

Amandine pose la question de la dotation de solidarité rurale et demande si on n’a pas droit à d’autres aides plus étendues que celles pour le périscolaire par la CAF.

Selon Michaël, il faut simplifier les choses, suivre l’équipe d’Elsa et sa mission de mettre en place le périscolaire. Il faut aussi écouter les parents, ce qu’il fait en ce moment, et les élus. Elsa est la responsable qui doit mener le truc, car si quelque chose se passe avec les gamins, c’est elle.

► Une association pour les parents d’élèves ?
Cyril explique que les parents d’élèves devraient créer une association pour qu’ils aient vraiment une identité. Aujourd’hui, c’est un groupe  auquel même des gens qui n’ont pas d’enfants veulent participer.

Pour Michaël, c’est très bien cette dynamique de groupe et les parents d’élèves peuvent aussi faire des contributions sur le centre aéré, le projet d’école, les agrandissements, la petite enfance, la cantine,… ça ne peut que fonctionner. Cela l’intéresse d’avoir des avis et donc de créer une association lui semble une très bonne idée, car par le passé, ça avait manqué. Il explique que quand ses enfants étaient scolarisés à Correns, ils ont créé les parents d’élève et la cantine.

Nicole rajoute que c’était une association qui avait un personnel employé, et c’est ce qui a fait démarrer le truc. Le fait d’être structuré, cela donne une force supplémentaire et qu’on a toutes les chances de réussir ce projet. Ils ont déjà l’habitude de travailler sur le périscolaire et aussi de travailler un peu avec les parents, notamment quand il y a des sorties ou des fêtes.

Michaël parle de la cantine qui lui tient particulièrement à cœur, il souhaite en faire une cantine pilote, un lieu d’application. Il est preneur de toute idée qui fasse décoller la cantine. Il y a pour le moment un repas avec l’Agenda 21, un repas végétarien. Cela intéresserait Michaël d’avoir un retour d’une enquête sociologique pour avoir l’avis des parents.
Il y a par exemple le taux de rejet de nourriture, et si on arrive à réduire ce taux, le coût des repas sera moins cher. Si on réussit ça, on a tous réussi quelque chose.

Selon Nicole, c’est bien de faire une asso, mais l’Agenda 21 en est déjà une, elle est déjà structurée et les parents d’élèves pourraient les intégrer.

Amandine pose la question du besoin de créer une association. Selon elle, cela n’apporterait rien de plus en termes de légitimité au groupe. C’est le lien avec l’école et la position de parents qui donne la légitimité. Une association qui surgit de nulle part en aurait beaucoup moins. Michaël est d’accord.

Selon Marie-Aude, créer un collectif pourrait être une solution : cela donnerait une identité au groupe, avec une charte signée par tous les membres, mais sans lourdeur administrative.

Cyril donne l’exemple du carnaval. En l’absence de toute existence légale, tout va bien s’il n’y a pas de problèmes, mais le jour où un enfant se fait mal, les problèmes commencent. Il vaut mieux une existence juridique quand on organise des choses.

Michaël reprend en disant que c’est un collectif animé par les parents d’élèves et une fois le projet mis en place, il disparaît. Mais vu de sa fenêtre, ce n’est pas idiot d’avoir une structure qui soit l’interlocuteur de la mairie sur les différents sujets qui concernent les enfants afin de pouvoir donner leur avis.

Pour conclure, Michaël se dit rassuré de ces discussions et pense qu’il faut partir sur le projet et voir la question du financement plus tard. Il y aura certainement des discussions là-dessus, mais si on est raisonnable, on trouvera une solution. 
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